Une semaine de pèlerinage franciscain :
Voyage touristique, voyage dans l’histoire, voyage sportif (Marcher dans Assise demande des talents de sportifs !), mais surtout voyage pour notre âme à la rencontre de Dieu.
28 personnes pendant les premières heures, puis Miryem accidentée à la suite d’une mauvaise chute sur un trottoir de Rome nous quitte pour les urgences, puis rapatriement avec son mari Jean-François. Mais ils seront avec nous par la pensée et la prière.
Une alternance de temps de découvertes des lieux (histoire et vécu de Saint François); de temps personnel pour déambuler, prier, admirer, glorifier; des temps de prières collectives (prière des heures, célébrations eucharistiques, célébration pénitentielle). Le thème de la Miséricorde, en cette année jubilaire, a soutenu nos réflexions et de nombreux extraits de la Bulle « Miericordiae vultus » ont été lus au fil des jours.
Une ambiance de groupe détendue, rieuse, fraternelle, bienveillante, chacun essayant d’être à l’écoute de l’autre, d’être au service des moins mobiles, d’être attentif dans la plus grande discrétion à « son frère ou sa sœur cadeau » reçu en début pèlerinage lors de à la messe de Noël célébrée à Greccio, ermitage où François réalisa la 1ère « crèche vivante » en 1223.
Nous gardons dans la tête les images de saint Pierre de Rome, de la forteresse de la Rocca, du couvent saint Damien, des basiliques saint François et sainte Claire, de la Portioncule abritée par Notre Dame des Anges, des ermitages de Poggio Bustone, de Fonte Colombo, Greccio, des Carcieri, du lac Trasiméne, du mont de l’Alverne. Dans chaque lieu, saint François nous donne des clés pour nous mettre sur les pas de Jésus Christ.
Dans chaque lieu, saint François nous invite à contempler l’humanité du Christ pour s’élever jusqu’au mystère de la Trinité tout en nous disant joyeusement : « il signore ti dia pace ».
Et au retour, les mots fraternité, abandon, confiance, ont été utilisés par beaucoup pour caractériser ce qu’ils peuvent discerner comme appel.
Une pèlerine.
